« On a visité le refuge GroinGroin en famille ! »
Une visite inoubliable à la rencontre des animaux rescapés, vécue et racontée par Pauline et Romain :
Le refuge GroinGroin n’est pas tout à fait un refuge comme les autres. Perché au sommet d’une petite colline dans la campagne, en Sarthe, ce sanctuaire est spécialisé dans l’accueil d’animaux rescapés de l’industrie de la viande. Il prend soin d’une centaine d’animaux, sur 12 hectares.
Plusieurs fois par an, le refuge ouvre ses portes pour accueillir un public curieux, qui vient à la rencontre des nombreux animaux rescapés des élevages et des abattoirs. Avec leurs parents, Pauline (10 ans) et Romain (12 ans) sont allés à la découverte du refuge et des pensionnaires à vie de ce havre de paix :
(Pauline) :
En fait, avant de venir au refuge, on avait déjà vu une vidéo sur le refuge GroinGroin faite par une autre ado, Mélina. On a aussi déjà vu des émissions à propos des refuges pour chiens et chats abandonnés. Ce qui est spécial avec le refuge GroinGroin, c’est qu’ils accueillent des animaux de ferme pour les sauver. Alors ici, il y a des vaches, des chèvres, il y a aussi un dindon, des poules, des coqs. Il y a aussi la mascotte du refuge : c’est le gros cochon Heston ! En fait, il y a beaucoup de cochons !
Il y a aussi des animaux un peu handicapés, comme Nala, la truie aveugle, ou Marguerite, la vache qui a été sauvée de l’abattoir parce qu’elle boitait. Elle a été recueillie par une personne qui l’a gardée 6 ans avant qu’elle n’arrive au refuge. Pardon, j’oubliais : il y a aussi des ânes et des chevaux !
Sans GroinGroin, beaucoup de ces animaux seraient allés à l’abattoir. Par rapport aux élevages, ce que le refuge change pour eux, c’est qu’ils peuvent aller dehors, s’amuser, se baigner dans la boue, avoir des copains. Et surtout, vivre leur vie entière.
Si les animaux avaient la parole
Ici, au refuge, on apprend beaucoup de choses sur eux, sur leur caractère, sur leur comportement, sur leur vie, ce qu’ils mangent, ce qu’ils aiment faire… Mathilde, notre guide, nous a expliqué plein de choses : elle travaille au refuge depuis 2 ans.
Ce que j’ai appris d’autre, c’est que ces animaux ont aussi des émotions. Par exemple, nous, quand on perd un copain, on est tristes. Eh bien pour les cochons, c’est pareil : ils sont tristes. Ils peuvent aussi être joueurs, ou timides, ou bien ils ont peur des gens à cause de traumatismes dans leur passé. Et ils ont de la mémoire !
Les journées Découverte au refuge
Au refuge, j’ai une relation spéciale avec Ginny. C’est une jeune truie qui est spéciale pour moi parce que je suis sa marraine. En fait, être parrain ou marraine d’un animal, c’est comme un don, et du coup ça permet au refuge de continuer à prendre soin des animaux, à les nourrir ou les soigner quand il y a besoin. C’est ma tante Johanne qui a fait le premier don pour moi. En fait, c’est comme ça qu’on a découvert le refuge.
Il y a les gens qui travaillent au refuge, et il y a aussi des bénévoles qui viennent aider à l’entretien du refuge et aux soins aux animaux.
Quand on vient aux journées découverte Happig Days ou Happig Kids en famille, certains animaux viennent vers nous pour nous rencontrer, nous renifler, nous demander des câlins. Il y en a qui sont moins sociables, mais c’est leur choix à eux, alors on le respecte. Ici, au refuge, ils ont leur espace à eux. Ils vont rester là, en sécurité, jusqu’à la fin de leur vie. C’est bien mérité !
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