MON ACTU ANIMALE #8 : mai 2020
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En mai, nous avons assisté à des mobilisations pour les animaux (notamment pour les blaireaux), mais aussi une libération importante au Pakistan et à des découvertes intéressantes sur les serpents. Oh, et aussi, de bonnes nouvelles pour les baleines !
Une nouvelle vie pour Kaavan
Il était surnommé « l’éléphant le plus seul au monde » : Kaavan, l’éléphant dont le sort avait ému le monde entier, va enfin être libéré du zoo d’Islamabad, au Pakistan, où il était détenu depuis 35 ans. Né au Sri Lanka en 1984, Kaavan avait été capturé alors qu’il n’avait qu’un an, et vivaitdepuis en captivité. Seul, dans un très petit enclos (seulement 90 mètres sur 140) et subissant de mauvais traitements de la part de ses soigneurs, l’éléphant avait développé des stéréotypies, c’est-à-dire des mouvements répétés qui sont un signe de mal-être (comme beaucoup d’éléphants en captivité, il balançait sa tête de droite à gauche).
Il y a quelques années, des centaines de milliers de personnes à travers le monde avaient réclamé sa libération : c’est maintenant chose faite ! Le tribunal d’Islamabad a ordonné au zoo de confier Kaavan à un refuge, et a également précisé que tous les animaux devraient avoir des droits.
Ssssssociabilité
Selon une étude menée par deux chercheurs canadiens, les couleuvres rayées seraient des animaux très sociaux : en effet, elles cherchent à faire partie d’un groupe de serpents. La mise en place de ces groupes dépend alors de la personnalité des serpents, de leur âge, de leur courage… Bref, un peu comme pour les groupes d’amis humains ! D’après les scientifiques, cette recherche des groupes sociaux pourrait aussi s’expliquer par la sécurité qu’apporte le groupe pour les animaux sauvages.
Pour les deux chercheurs, cette étude est importante : elle contribue à changer l’image des serpents, souvent perçus comme des animaux froids et solitaires.
Terreur dans les terriers
Une enquête de l’association One Voice a rendu publique une pratique courante de la chasse, mais peu connue : la vénerie sous terre. Il s’agit d’une pratique qui consiste à déterrer les animaux, et notamment des blaireaux.
Chaque année, 12 000 blaireaux seraient ainsi déterrés pour être mis à mort… Les pétitions réclamant la fin de ces pratiques rassemblent plus de 100 000 signatures, et certains responsables politiques ont aussi pris la parole pour réclamer la fin de cette pratique cruelle pour les animaux.
COMBIEN !? 25 000 !
C’est le nombre de baleines à bosse qui peupleraient actuellement l’Antarctique, près de la côte brésilienne.
C’est une excellente nouvelle, car les baleines à bosse, victimes de la pêche, couraient le risque de toutes disparaître : alors qu’elles étaient 27 000 en 1830, il n’en restait plus que 450 dans les années 1950.
Heureusement, l’interdiction de la pêche à la baleine commerciale leur a donné la chance de survivre !